Sans titre (yo-yo)
Fossiles d'ammonites, métal, fil de coton
Dimensions variables



A propos de l'œuvre


French - English

Exhibition views "le perchoir d'Horus", La Chapelle du Génêteil, Château-Gontier, until June 15,2014
Lady in Half
L'horizon des événements #2
L'horizon des événements #1
Aire de rien
Fabula
Sans titre
Cours de maintien
Conseil de révision
Az-zahr
Exhibition views "Point de côté", Esox Lucius, St-Maurice les Châteauneufs, August-September 2021
La ligne est un point qui marche
Ra
Voie Off #3
Voie Off #2
Amorti #1
Amorti #2
Ce qui pèse
L'Archiduc (Série les Receleurs)
Annonciation (Série les Receleurs)
Le repos en Egypte
La mort du petit cheval
Voie Off #1
Sans titre (La Dame aux mouchoirs)
Lacrimosa
Sans titre (Portrait aux crevés)
Exhibition views "Les Évadés", La Galerie Particulière, Paris, Oct.12 -Nov. 12, 2013
Fondations
Sans titre
Diadumène à la bibliothèque
Nature Permanente
+ l'infini
Une minute de latitude, 2011
Une minute de latitude, 2014
Quadrille
Seules les Pyramides ne fondent pas au soleil
All work and no play makes Jack a dull boy
La Régente
Construction #1
Construction #2
Le Silence des Sirènes
Sans titre (momie)
Erratum
No Spring till Now
Sans titre
Sans titre (yo-yo)
Sans titre (chèvres)
corde à sauter
Antiquités Tardives
Rince-doigts
Travestis
Le chemin familier de l'oiseau combatif
 


Trois fils de coton, symboliquement terminés en anneau, s’enroulent autour de pivots qui rejoignent deux moitiés de fossiles d’ammonites, par analogie formelle évidente avec le yo-yo.
Ce jeu d’adresse, porte en son mécanisme même sa symbolique, un mouvement de détachement et de retour sur soi-même.
Au nombre de trois, ces yo-yo marqués par le processus de fossilisation incarnent pour Céline Cléron les Parques romaines, divinités du Destin. Ces trois sœurs mesurent selon leur bon vouloir la vie des hommes : l’une préside à la naissance en filant, la seconde au mariage en enroulant, enfin la troisième à la mort… en coupant le fil. Intimement nouées, les étapes de l’existence cultivent le mythe de l’Eternel retour.

Danielle Orhan, extrait du catalogue La dénature, mai 2011